Honeymoon – Le Fjord et les baleines

Nous nous retrouvons maintenant sous la pluie dans la baie de Saguenay. Les premières visites nous laissent un peu dubitatifs. La pyramide des Ha ! Ha ! en est un bon exemple. Son nom signifie « impasse » ou « cul de sac » en vieux français et décrit la situation portuaire du coin. La sculpture est un souvenir des inondations de 1996 particulièrement dévastatrice et ses 21m sont recouverts de 3000 panneaux « cédez le passage ».

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Ensuite, nous nous rendons au musée du Fjord. La première visite guidée est sur les monstres marins et est intéressante grâce à un guide très accessible et qui rend son exposé ludique. Ensuite, une exposition nous explique la diversité de la faune du fjord. Les anecdotes de la guide nous font sourire, habituée qu’elle est à pêcher dans des trous de glace l’hiver. Tant qu’à être là et vu le temps moyen, nous profitons rapidement de deux mini expo : une sur les insectes et une sur les hommes et femmes importants de la région.

Etape suivante : Chicoutimi. Le mauvais temps nous restreint de nouveau à l’intérieur des musées avec l’histoire de la région, entre autre celle d’Arthur Villeneuve (peintre), de la Pulperie (industrie de la pâte à papier) et l’évolution des jouets. C’est un grand moment de nostalgie pour Thomas, entre les super nes et autre consoles de jeux. Il re découvre même une intellevision ! 

A la sortie nous rencontrons le fils d’Arthur Villeneuve, lui même peintre… nous ne comprenons pas tout ce qu’il raconte à cause de son accent mais c’est amusant ! Nous ne lui disons pas que nous avons trouvé « spéciales » les oeuvres de son père (le don de ce dernier s’est révélé à 47 ans en peignant sur ses meubles et murs).

La soirée se conclue dans un restaurant prometteur mais décevant avec une attente bien longue pour des pâtes trop cuites. La serveuse en tiendra compte dans l’addition. Ce qui ne nous empêchera pas d’aller prendre notre dessert au .. MacDo.

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Notre périple nous mène ensuite aux Escoumins, plus précisément à Tadoussac. Nous nous installons dans un Condos Natakam, chalet tout équipé donnant sur l’embouchure du fleuve Saint Laurent. La vue est superbe ! Nous visitons la ville, puis un centre d’interprétation des mammifères marins… il s’agit d’une exposition de sensibilisation et d’un court film sur les baleines, bélugas, etc. fait par des chercheurs. Tout ce que nous espérons voir dans notre croisière ! Pour finir la journée, nous crapahutons dans les rochers et Thomas aperçoit au loin de gros animaux : les fameux bélugas ? plus probablement des marsouins.

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Le lendemain, nous nous levons à 7h, impatient de rejoindre l’embarcadère pour la croisière des baleines aux Bergeronnes. Malheureusement, une épaisse brume recouvre tout. Pour passer le temps, nous allons voir une exposition d’archéologie et de taxidermie… et nous dormons dans la voiture. De 9h à 14h, le temps est long et le ciel reste couvert.

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L’attente en vaut cependant la peine car nous pouvons enfin nous équiper et monter dans le zodiaque avec une dizaine d’autres touristes. Très vite, 2 rorquals moyens se montrent (il faut savoir qu’ils ont une taille équivalente à 2 autocars et 1 voiture accolés et pèsent de 40 à 60 tonnes). La rencontre est d’autant plus impressionnante qu’ils ne sont qu’à quelques mètres de nous. Plusieurs marsouins jouent régulièrement autour du bateau et nous devinons au loin une baleine à bosse.

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Nous prenons ensuite le bac vers le Sud et nous nous installons dans une auberge très cosy (du Laura Ashley du sol au plafond, presque étouffant). Nous dînons en ville, en terrasse, et nous nous remémorons les moments forts de cette sortie en mer.

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Honeymoon – Le parc national de la Mauricie et ses environs

Changement de décor pour 4 jours : nous rejoignons le parc national de la Mauricie au Québec. Notre hôtel se situe au bord du lac-à-l’eau-claire au bout d’une route non goudronnée. Notre chambre donne sur le lac. Nous empruntons des vélos pour une courte balade. Tout y est paisible et incite au repos. 

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Le lac-à-l’eau-claire

Le 2ème jour, nous allons jusqu’à la ville de « Trois-rivières » après un solide petit déjeuner à l’anglaise. Les oeufs brouillés et le bacon sont délicieux et les muffins sont énormes ! sans parler du pain perdu frais… bref, nous sommes prêts pour une journée culturelle au Musée de l’art populaire québécois. Ce genre d’endroit ne nous intéresse pas facilement (nous y sommes un peu par défaut au début) mais celui-ci nous conquiert rapidement : exposition « sur le chemin des légendes » , une autre sur le cerveau et la mémoire, une autre encore sur l’histoire criminelle du Québec, une de plus sur les pratiques funéraires au Québec et enfin deux plus petites sur un artiste local et pour les enfants autour d’un vaisseau spatial. L’ensemble est varié et interactif.

Pour finir, nous visitons la Vieille Prison qui a peu près un siècle et demi et est fermée depuis le milieu des années 80. La visite est passionnante avec un guide qui a connu la prison alors qu’elle était encore en activité… Il agrémente donc ses commentaires de plein d’anecdotes croustillantes.

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La vue depuis notre chambre

Le jour suivant, le repos est notre maître mot : balade en vélo (écourtée car Marie a trop mal aux fesses), pédalo sur le lac, après-midi à la plage du lac où l’eau est bel et bien claire mais fraîche.

En fin d’après-midi, nous partons avec un guide pour observer des ours et des castors. Pour commencer, nous nous installons dans une petite cabane près d’un site où ils nourrissent régulièrement les ours. Au bout de 10 minutes, une ourse et ses 2 petits débarquent pour grailler du maïs et du poisson. Même si nous sommes à 30m, le spectacle est saisissant ! un renard profite également du festin…

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Nous tendons l’oreille pour décrypter les explications de notre guide qui parle québécois avec un très très fort accent. Nous comprenons tout juste qu’il a amené des branches de l’arbre préféré des castors pour les attirer. Nous le suivons donc jusqu’à un lac où Thomas se retrouve à 1m de ces curieuses bêtes. Elles sont plus puissantes que leur taille ne le laisse imaginer. Nous avons de la chance car c’est la saison des moustiques et il n’y en a pas.

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Nous rentrons les yeux pleins de nature et clôturons notre séjour avec un dîner de poisson frais et un verre de vin des glaces.

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Le lendemain, nous quittons l’hôtel (après avoir volé quelques muffins, ils sont trop gros et trop bons) pour une étape au lac-à-la-tortue : un hydravion nous attend. Un conseil, faites-le un dimanche comme nous. En effet, les survols sont interdits ce jour là donc les compagnies sont obligées de les transformer en expédition c’est-à-dire avec une pause sur une île. Nous nous imaginons dans Lost. A nouveau, notre guide parle avec un fort accent et nous ne comprenons pas tout à fait comment il chasse l’ours l’hiver (une histoire de restes et de congélateur) et quelles sont les différentes parties du parc que nous survolons. Mais il est très gentil et le temps est superbe.

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Nous attaquons ensuite les 5h de route pour rejoindre Saguenay. Histoire à suivre…

Honeymoon – Niagara

Avez vous déjà vu « Niagara » ? 1953. Un couple. L’amant… Mais surtout Marilyn Monroe et les chutes. Les jeunes mariés que nous sommes sont bien loin de ces histoires de meurtres et d’adultère.

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En route pour les chutes du Niagara

Nous vous conseillons d’arriver tôt car vous pourrez ainsi, comme nous, profiter d’une promenade avant de prendre le bateau sans trop faire la queue. Nous découvrons ainsi à la fraîche le site vu d’en haut. Comme tout touriste qui se respecte, nous prenons beaucoup trop de photos.
Nous nous équipons ensuite d’un magnifique « imperméable poubelle » pour embarquer vers la balade mouillée. Nous apprenons qu’il y a en réalité 3 chutes : le « fer à cheval », les « chutes américaines » et le « voile de la mariée ».

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Le fer à cheval

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Le voile de la mariée

La magie opère : auréoles de lumière courant de gouttes d’eau en gouttes d’eau, arc-en-ciel, vent puissant, mais surtout le bruit… assourdissant, vrombissant, époustouflant. Notre embarcation est parfois tellement proche qu’il est impossible de faire face aux chutes. Nous en sommes KO.

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De retour sur la terre ferme, la ville n’est qu’une série de boutiques souvenirs et de casinos, donc nous ne nous attardons pas. Direction Niagara-on-the-lake.

Changement de décors, nous découvrons une belle avenue principale bordée de charmants cottages, de « bakery » alléchantes et de « diner » familiaux. Marie a les yeux plus gros que le ventre car après le sandwich à la dinde accompagné de son milk-shake au STAGECOACH FAMILY RESTAURANT, il n’y a plus de places pour d’autres gourmandises.

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Une petite balade digestive s’impose. Nous flânons donc le long du lac Ontario avant de nous reposer au bord de la piscine de notre charmant hôtel au lit couvert de pétales de roses (et oui, cela existe).

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Il nous reste encore 2 jours en Ontario, avant de nous diriger vers le Québec et de reparler enfin français (enfin c’est ce que nous croyons).

Honeymoon – Toronto

Il y a 7 ans, nous étions sur un autre continent, jeunes mariés. Cet « anniversaire » est aujourd’hui l’occasion de revenir sur ce voyage, comme si nous étions encore.

Nous passerons rapidement sur la chance d’avoir été surclassé en Business Class sur notre Boeing 747 (surtout avec 7 heures de vol) et sur le plaisir de rouler en Ford Mustang décapotable à la place d’une banale compacte…

Non. Finalement, nous allons y consacrer quelques lignes. Sachez que pour avoir accès à cela, il vous faut : un contact chez Air-France invité au mariage, être en voyage de Noces, voyager léger et être gentil. Cela peut toujours servir pour plus tard. Vous aurez alors droit à des hôtesses aux petits soins, une place folle pour vos jambes, des couverts en argenterie, du champagne, du foie gras, des coquilles St-Jacques et rouler les cheveux aux vents !

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Premier aperçu de Toronto : le quartier de Little India. A part quelques maisons colorées, le détour n’en vaut pas forcément la peine. Nous nous consolons avec une Poutine, spécialité québécoise composée de frites, de cheddar et nappée de sauce à la viande.

Vous découvrirez rapidement que le fil conducteur de ce voyage sera gastronomique.

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Le jour suivant, décalage horaire oblige, nous nous levons tôt.

Nous partons à pied pour la fameuse Casa Loma. Thomas a tout planifié. Mais malgré le plan, nous nous perdons et cela nous donne l’occasion d’échanger avec les Torontois.

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La Casa Loma est LA visite de Toronto. Il s’agit d’une demeure extravagante du début du XXème siècle de presque 100 pièces, avec des passages secrets et un superbe jardin. La visite dure presque 2 heures et nous passons un agréable moment.

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La vue sur Toronto depuis la Casa Loma est plutôt jolie :

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Nous déambulons ensuite en ville. Le musée de la chaussure (Bata Shoe museum) ne nous laissera pas un souvenir impérissable.

Nous allons ensuite jusqu’à la CN Tower mais nous ne l’admirons que d’en bas, vu le prix et le temps d’attente. Nous dégustons tout de même une citronnade qui valait bien le détour.

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Pour finir, retour à la gastronomie, avec LE plaisir de Thomas : Burger King. Ce plaisir est moins vif maintenant que « BK » est revenu en France mais en 2010, c’était quelque chose !

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Bilan de Toronto : une ville plutôt sympa, mais y passer plus d’une journée et demi est superflu !