Honeymoon – Le Fjord et les baleines

Nous nous retrouvons maintenant sous la pluie dans la baie de Saguenay. Les premières visites nous laissent un peu dubitatifs. La pyramide des Ha ! Ha ! en est un bon exemple. Son nom signifie « impasse » ou « cul de sac » en vieux français et décrit la situation portuaire du coin. La sculpture est un souvenir des inondations de 1996 particulièrement dévastatrice et ses 21m sont recouverts de 3000 panneaux « cédez le passage ».

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Ensuite, nous nous rendons au musée du Fjord. La première visite guidée est sur les monstres marins et est intéressante grâce à un guide très accessible et qui rend son exposé ludique. Ensuite, une exposition nous explique la diversité de la faune du fjord. Les anecdotes de la guide nous font sourire, habituée qu’elle est à pêcher dans des trous de glace l’hiver. Tant qu’à être là et vu le temps moyen, nous profitons rapidement de deux mini expo : une sur les insectes et une sur les hommes et femmes importants de la région.

Etape suivante : Chicoutimi. Le mauvais temps nous restreint de nouveau à l’intérieur des musées avec l’histoire de la région, entre autre celle d’Arthur Villeneuve (peintre), de la Pulperie (industrie de la pâte à papier) et l’évolution des jouets. C’est un grand moment de nostalgie pour Thomas, entre les super nes et autre consoles de jeux. Il re découvre même une intellevision ! 

A la sortie nous rencontrons le fils d’Arthur Villeneuve, lui même peintre… nous ne comprenons pas tout ce qu’il raconte à cause de son accent mais c’est amusant ! Nous ne lui disons pas que nous avons trouvé « spéciales » les oeuvres de son père (le don de ce dernier s’est révélé à 47 ans en peignant sur ses meubles et murs).

La soirée se conclue dans un restaurant prometteur mais décevant avec une attente bien longue pour des pâtes trop cuites. La serveuse en tiendra compte dans l’addition. Ce qui ne nous empêchera pas d’aller prendre notre dessert au .. MacDo.

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Notre périple nous mène ensuite aux Escoumins, plus précisément à Tadoussac. Nous nous installons dans un Condos Natakam, chalet tout équipé donnant sur l’embouchure du fleuve Saint Laurent. La vue est superbe ! Nous visitons la ville, puis un centre d’interprétation des mammifères marins… il s’agit d’une exposition de sensibilisation et d’un court film sur les baleines, bélugas, etc. fait par des chercheurs. Tout ce que nous espérons voir dans notre croisière ! Pour finir la journée, nous crapahutons dans les rochers et Thomas aperçoit au loin de gros animaux : les fameux bélugas ? plus probablement des marsouins.

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Le lendemain, nous nous levons à 7h, impatient de rejoindre l’embarcadère pour la croisière des baleines aux Bergeronnes. Malheureusement, une épaisse brume recouvre tout. Pour passer le temps, nous allons voir une exposition d’archéologie et de taxidermie… et nous dormons dans la voiture. De 9h à 14h, le temps est long et le ciel reste couvert.

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L’attente en vaut cependant la peine car nous pouvons enfin nous équiper et monter dans le zodiaque avec une dizaine d’autres touristes. Très vite, 2 rorquals moyens se montrent (il faut savoir qu’ils ont une taille équivalente à 2 autocars et 1 voiture accolés et pèsent de 40 à 60 tonnes). La rencontre est d’autant plus impressionnante qu’ils ne sont qu’à quelques mètres de nous. Plusieurs marsouins jouent régulièrement autour du bateau et nous devinons au loin une baleine à bosse.

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Nous prenons ensuite le bac vers le Sud et nous nous installons dans une auberge très cosy (du Laura Ashley du sol au plafond, presque étouffant). Nous dînons en ville, en terrasse, et nous nous remémorons les moments forts de cette sortie en mer.

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Honeymoon – Le parc national de la Mauricie et ses environs

Changement de décor pour 4 jours : nous rejoignons le parc national de la Mauricie au Québec. Notre hôtel se situe au bord du lac-à-l’eau-claire au bout d’une route non goudronnée. Notre chambre donne sur le lac. Nous empruntons des vélos pour une courte balade. Tout y est paisible et incite au repos. 

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Le lac-à-l’eau-claire

Le 2ème jour, nous allons jusqu’à la ville de « Trois-rivières » après un solide petit déjeuner à l’anglaise. Les oeufs brouillés et le bacon sont délicieux et les muffins sont énormes ! sans parler du pain perdu frais… bref, nous sommes prêts pour une journée culturelle au Musée de l’art populaire québécois. Ce genre d’endroit ne nous intéresse pas facilement (nous y sommes un peu par défaut au début) mais celui-ci nous conquiert rapidement : exposition « sur le chemin des légendes » , une autre sur le cerveau et la mémoire, une autre encore sur l’histoire criminelle du Québec, une de plus sur les pratiques funéraires au Québec et enfin deux plus petites sur un artiste local et pour les enfants autour d’un vaisseau spatial. L’ensemble est varié et interactif.

Pour finir, nous visitons la Vieille Prison qui a peu près un siècle et demi et est fermée depuis le milieu des années 80. La visite est passionnante avec un guide qui a connu la prison alors qu’elle était encore en activité… Il agrémente donc ses commentaires de plein d’anecdotes croustillantes.

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La vue depuis notre chambre

Le jour suivant, le repos est notre maître mot : balade en vélo (écourtée car Marie a trop mal aux fesses), pédalo sur le lac, après-midi à la plage du lac où l’eau est bel et bien claire mais fraîche.

En fin d’après-midi, nous partons avec un guide pour observer des ours et des castors. Pour commencer, nous nous installons dans une petite cabane près d’un site où ils nourrissent régulièrement les ours. Au bout de 10 minutes, une ourse et ses 2 petits débarquent pour grailler du maïs et du poisson. Même si nous sommes à 30m, le spectacle est saisissant ! un renard profite également du festin…

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Nous tendons l’oreille pour décrypter les explications de notre guide qui parle québécois avec un très très fort accent. Nous comprenons tout juste qu’il a amené des branches de l’arbre préféré des castors pour les attirer. Nous le suivons donc jusqu’à un lac où Thomas se retrouve à 1m de ces curieuses bêtes. Elles sont plus puissantes que leur taille ne le laisse imaginer. Nous avons de la chance car c’est la saison des moustiques et il n’y en a pas.

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Nous rentrons les yeux pleins de nature et clôturons notre séjour avec un dîner de poisson frais et un verre de vin des glaces.

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Le lendemain, nous quittons l’hôtel (après avoir volé quelques muffins, ils sont trop gros et trop bons) pour une étape au lac-à-la-tortue : un hydravion nous attend. Un conseil, faites-le un dimanche comme nous. En effet, les survols sont interdits ce jour là donc les compagnies sont obligées de les transformer en expédition c’est-à-dire avec une pause sur une île. Nous nous imaginons dans Lost. A nouveau, notre guide parle avec un fort accent et nous ne comprenons pas tout à fait comment il chasse l’ours l’hiver (une histoire de restes et de congélateur) et quelles sont les différentes parties du parc que nous survolons. Mais il est très gentil et le temps est superbe.

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Nous attaquons ensuite les 5h de route pour rejoindre Saguenay. Histoire à suivre…

Honeymoon – 1000 Iles et Ottawa

Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt.

Nous prenons la route aux aurores pour parcourir les 500 km qui nous séparent de Gananoque. A l’arrivée, check-in dans un motel « comme dans les films » et pique-nique dans le parc de la mairie. Nous attendons le départ de notre croisière : les milles îles n’attendent que nous.

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Nous voguons de belles villas en belles villas jusqu’au château Boldt. Ce dernier étant en territoire américain, nous sommes soumis à un passage en règle à la douane : empreintes digitales, photos, visa, etc. Nous sommes heureux de peu : un cachet de plus sur notre passeport tout neuf !

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Nous visitons pendant presque 2h cette magnifique bâtisse style autrichien de la fin du 19ème siècle. Le millionnaire George C. Boldt la fit construire par amour pour sa femme Louise mais la laissa inachevée lorsqu’elle mourut brutalement. Une histoire de conte de fées triste…

Nous ignorons si chaque île et ponton ont accueillis d’autres tragédies mais nous nous laissons aller à rêver à des histoires de riches familles comme celle de John Astor, mort sur le Titanic.

Nous passons une soirée tranquille au motel, à zapper sur les chaines de sport américaines et regarder les monster truck.

Et maintenant, Ottawa nous voilà !

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La ville nous séduit avec son Parlement qui domine du haut de la colline et ses gardes à cheval. La visite guidée est de grande qualité et ce n’est pas seulement parce qu’elle est gratuite et en français. Notre guide est drôle et pédagogue. Nous sommes attentifs tout du long grâce aux anecdotes et défis lancés.

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Nous recommandons vivement la découverte de ce bâtiment exceptionnel pour découvrir « le coeur du Canada », sa Bibliothèque, son Sénat, l’histoire de son drapeau, etc.

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Notre journée se complète avec la découverte d’une « food court », d’un Tim Hortons, du canal Rideau, etc. Nous flânons ainsi jusqu’à la soirée au marché By, en particulier dans un restaurant mexicain. Les serveurs sont super. Il faut dire qu’ils sont payés au pourboire donc ils sont aux petits soins. Ils nous renseignent sur les us et coutumes et nous ne rentrons pas tout à fait droit après un trio de margaritas. La colline est aussi très belle la nuit avec un spectacle sons et lumières…

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Honeymoon – Niagara

Avez vous déjà vu « Niagara » ? 1953. Un couple. L’amant… Mais surtout Marilyn Monroe et les chutes. Les jeunes mariés que nous sommes sont bien loin de ces histoires de meurtres et d’adultère.

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En route pour les chutes du Niagara

Nous vous conseillons d’arriver tôt car vous pourrez ainsi, comme nous, profiter d’une promenade avant de prendre le bateau sans trop faire la queue. Nous découvrons ainsi à la fraîche le site vu d’en haut. Comme tout touriste qui se respecte, nous prenons beaucoup trop de photos.
Nous nous équipons ensuite d’un magnifique « imperméable poubelle » pour embarquer vers la balade mouillée. Nous apprenons qu’il y a en réalité 3 chutes : le « fer à cheval », les « chutes américaines » et le « voile de la mariée ».

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Le fer à cheval

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Le voile de la mariée

La magie opère : auréoles de lumière courant de gouttes d’eau en gouttes d’eau, arc-en-ciel, vent puissant, mais surtout le bruit… assourdissant, vrombissant, époustouflant. Notre embarcation est parfois tellement proche qu’il est impossible de faire face aux chutes. Nous en sommes KO.

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De retour sur la terre ferme, la ville n’est qu’une série de boutiques souvenirs et de casinos, donc nous ne nous attardons pas. Direction Niagara-on-the-lake.

Changement de décors, nous découvrons une belle avenue principale bordée de charmants cottages, de « bakery » alléchantes et de « diner » familiaux. Marie a les yeux plus gros que le ventre car après le sandwich à la dinde accompagné de son milk-shake au STAGECOACH FAMILY RESTAURANT, il n’y a plus de places pour d’autres gourmandises.

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Une petite balade digestive s’impose. Nous flânons donc le long du lac Ontario avant de nous reposer au bord de la piscine de notre charmant hôtel au lit couvert de pétales de roses (et oui, cela existe).

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Il nous reste encore 2 jours en Ontario, avant de nous diriger vers le Québec et de reparler enfin français (enfin c’est ce que nous croyons).

Honeymoon – Toronto

Il y a 7 ans, nous étions sur un autre continent, jeunes mariés. Cet « anniversaire » est aujourd’hui l’occasion de revenir sur ce voyage, comme si nous étions encore.

Nous passerons rapidement sur la chance d’avoir été surclassé en Business Class sur notre Boeing 747 (surtout avec 7 heures de vol) et sur le plaisir de rouler en Ford Mustang décapotable à la place d’une banale compacte…

Non. Finalement, nous allons y consacrer quelques lignes. Sachez que pour avoir accès à cela, il vous faut : un contact chez Air-France invité au mariage, être en voyage de Noces, voyager léger et être gentil. Cela peut toujours servir pour plus tard. Vous aurez alors droit à des hôtesses aux petits soins, une place folle pour vos jambes, des couverts en argenterie, du champagne, du foie gras, des coquilles St-Jacques et rouler les cheveux aux vents !

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Premier aperçu de Toronto : le quartier de Little India. A part quelques maisons colorées, le détour n’en vaut pas forcément la peine. Nous nous consolons avec une Poutine, spécialité québécoise composée de frites, de cheddar et nappée de sauce à la viande.

Vous découvrirez rapidement que le fil conducteur de ce voyage sera gastronomique.

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Le jour suivant, décalage horaire oblige, nous nous levons tôt.

Nous partons à pied pour la fameuse Casa Loma. Thomas a tout planifié. Mais malgré le plan, nous nous perdons et cela nous donne l’occasion d’échanger avec les Torontois.

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La Casa Loma est LA visite de Toronto. Il s’agit d’une demeure extravagante du début du XXème siècle de presque 100 pièces, avec des passages secrets et un superbe jardin. La visite dure presque 2 heures et nous passons un agréable moment.

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La vue sur Toronto depuis la Casa Loma est plutôt jolie :

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Nous déambulons ensuite en ville. Le musée de la chaussure (Bata Shoe museum) ne nous laissera pas un souvenir impérissable.

Nous allons ensuite jusqu’à la CN Tower mais nous ne l’admirons que d’en bas, vu le prix et le temps d’attente. Nous dégustons tout de même une citronnade qui valait bien le détour.

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Pour finir, retour à la gastronomie, avec LE plaisir de Thomas : Burger King. Ce plaisir est moins vif maintenant que « BK » est revenu en France mais en 2010, c’était quelque chose !

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Bilan de Toronto : une ville plutôt sympa, mais y passer plus d’une journée et demi est superflu !

Bivouac au Lac Blanc

Le Lac Blanc, c’est la randonnée que tout le monde fait quand on va à Chamonix, elle est facile (quand on part de l’Index) et la vue sur la chaîne du Mont-Blanc est magnifique. C’est un lac d’altitude situé dans la réserve naturelle des Aiguilles Rouges et qui a une altitude 2 352 m. On l’appelle le Lac Blanc parce que c’est un lac de glacier et que son eau laiteuse lui donne un aspect blanc.

L’idée du Bivouac m’est venue quand j’ai lu cet article sur internet : http://djisupertramp.com/voyage/france/bivouac-et-randonnee-du-lac-blanc-a-chamonix-4194
J’ai trouvé les photos magnifiques et quand j’ai proposé à Anne et Jeff de bivouaquer au Lac Blanc, ils étaient partant ! C’était un moyen original de leur faire découvrir ce lieu et ce panorama.

La montée au Lac Blanc depuis le Col des Montets

La montée au Lac Blanc depuis le Col des Montets

La veille nous avons préparé nos sac à dos, ils sont lourds mais il faut bien emmener tente, duvets, nourriture, etc. Et pas question de faire la montée facile par l’Index, sinon c’est pas drôle. Quitte à en baver avec un gros sac à dos, autant monter par le Col des Montets (1 461m) soit presque 900 m de dénivelé. La pente est raide, les lacets nombreux surtout sur la première heure. La suite est bien plus plaisante une fois que nous avons rejoint le grand balcon sud et l’itinéraire du Tour du Mont-Blanc.

Un peu moins de 3 heures de montée pour enfin prendre un déjeuner bien mérité avec mes parents qui nous ont rejoint de puis l’Index pour le casse-croûte.

Le Lac Blanc vu du dessus

Le Lac Blanc vu du dessus

Apres avoir trouvé un endroit parfait pour planter notre tente, on décide d’occuper notre après midi en montant jusqu’au lac de la Persévérance qui se situe à 2 500 m. Il offre un beau panorama sur les Aiguilles Rouges, les glaciers d’Argentière et du Tour.

Lac de la persévérence

Lac de la persévérance

Nous redescendons ensuite tranquillement sur le Lac Blanc. Le temps pour Jeff de piquer un tête dans l’eau assez froide du lac, il est déjà l’heure de l’apéro ! Deux bières du Mont-Blanc et un saucisson plus tard, le jour commence à décliner. La fraîcheur du soir s’invite également. Les bouquetins profitent du calme pour venir gambader avec une grande agilité sur les rochers.

Le soir venu, les bouquetins sortent

Le soir venu, les bouquetins sortent

Malheureusement, le ciel se couvre de plus en plus et nous n’aurons pas le spectacle de la chaîne de Mont-Blanc rosi par le soleil couchant. Les nuages laissent parfois passer un peu de lumière pour nous donner un léger aperçu de ce que l’on rate.

La glacier des bossons au coucher du soleil

La glacier des bossons au coucher du soleil.

Le ciel reste bien bouché, nos envies d’astrophotographie sont bien compromises malheureusement.
Une soupe et un sachet de semoule plus tard, il est temps de nous reposer. Entre 1h et 3h du matin, la pluie viendra même taper sur notre tente, et je tiens à remercier M. Lafuma d’avoir faire une tente bien étanche malgré son grand age !

6h, le réveil sonne, la nuit fut courte, très courte mais je me lève vite car je ne veux pas louper le lever du soleil sur le Mont-Blanc.

La vue du campement au petit matin

La vue du campement au petit matin

Je prends mon trépied et je me dépêche pour immortaliser ce qui est pour le moment le plus beau lever de soleil auquel j’ai pu assister. J’ai le déclencheur de l’appareil photo qui chauffe. Le tri des photos n’en sera que plus compliqué.

Les 1ers rayons de soleil percent

Les 1ers rayons de soleil percent

Le soleil qui vient éclairer d’abord le Mont-Blanc, la Verte et les grandes Jorasses, puis petit à petit le reste de la chaîne.

Des Grandes Jorasses jusqu'à l'Aiguille du Goûter

Des Grandes Jorasses jusqu’à l’Aiguille du Goûter

Le campement

Le campement et l’Aiguille Verte

Plus le soleil monte, plus les reflets sur le Lac Blanc s’intensifient et j’arrive à obtenir LA photo que je voulais, la photo carte postale :

Le reflet sur le Lac Blanc

Le reflet sur le Lac Blanc

Le Mont-Blanc comme je ne l'avais jamais vu

Le Mont-Blanc comme je ne l’avais jamais vu

Il est 7h30, après un petit déjeuner rapide mais toujours avec une vue à couper le souffre, nous plions la tente et commençons notre descente vers Chamonix. Il nous faudra 1h15 pour rejoindre le téléphérique de la Flégère et récupérer ma voiture laissé la veille par mon père.

Le soleil perce

Le soleil perce

Malgré une météo un peu moyenne le soir et la nuit, je suis ravi de ce bivouac qui pour moi était une grande première ! Merci à Anne et Jeff pour avoir partagé ce moment, on recommencera ? (j’achèterai un meilleur tapis de sol !).

La traversée de la Vallée Blanche

Lors de nos vacances cet été, nous avons passé une semaine dans le chalet familial aux Houches. Anne et Jeff nous ont rejoint et j’ai pu faire quelques randonnées avec eux. Après un échauffement sur l’Aiguillette des Houches (2 285 m et environs 800 m de dénivelé), il est temps de faire une vrai rando : La traversée de la Vallée Blanche !

La vallée blanche et le Mont-Blanc à droite

La Vallée Blanche et le Mont-Blanc à droite

Jeff avait très envie de faire une randonnée sur glacier, et cela tombe bien, il y a l’embarras du choix dans le massif du Mont-Blanc. Après s’être renseigné à la compagnie des guides de Chamonix, nous avons réservé un guide de haute montagne pour effectuer la traversée de la Vallée Blanche. C’est une randonnée accessible pour ceux qui n’ont jamais marché sur glacier. L’itinéraire passe par le glacier du Géant et relie l’aiguille du Midi (3 842 m) à la pointe Helbronner (3 462 m).

Le point de départ

Le point de départ

Munis de crampons, piolets et baudriers, le rendez vous est fixé pour le lendemain à 7h au téléphérique de l’aiguille du Midi. J’ai beau être matinal, j’ai mal.
Le temps de prendre les billets, de monter à l’aiguille du Midi grâce au téléphérique, il est temps de s’équiper !

On s'équipe !

On s’équipe !

Et c’est parti pour le passage un peu délicat : la descente de l’arête de l’Aiguille du Midi, un chemin étroit de 50 cm où l’on a d’un coté le glacier du Géant 500 m plus bas, et de l’autre côté Chamonix 2 500 m plus bas.

L'arrête de l'Aiguille du Midi

L’arête de l’Aiguille du Midi

Voici une petite vidéo trouvé sur Youtube pour vous donner un aperçu : https://www.youtube.com/watch?v=UbC3DYw4DZs
Fastoche non ?

L'aiguille du Midi

L’aiguille du Midi

Une fois l’arête passée, la première partie de la randonnée commence par une descente vers le glacier du Géant, de quoi bien profiter du panorama exceptionnel qui s’offre à nous.

La descente vers le glacier du Géant

La descente vers le glacier du Géant

La marche en crampons est assez aisée, même si par un manque d’attention, je me retrouve sur les genoux et cela provoque la perte de mon cache objectif qui doit être encore en train de glisser/rouler sur le glacier ou dans une crevasse.

De gauche à droite : Sommet des grandes Jorasses (4208m), arrête Rochefort et la dent du Géant (4013m)

Sommet des grandes Jorasses (4 208 m), arête Rochefort et la dent du Géant (4 013 m)

Une cordée

Une cordée

Le silence que l’on a la-haut est assez impressionnant. On a vraiment l’impression d’être tout petit, perdu dans cette grande étendue de glace.

De gauche à droite Sommet des grandes jorasses (4208m), arête Rochefort, la dent du géant (4013m)

Le télécabine que nous emprunterons pour le retour entre la pointe Helbronner et l’aiguille du Midi

Crevasses et ponts de neige se succèdent

Crevasses et ponts de neige se succèdent

La remontée vers la pointe Helbronner commence ensuite, c’est raide ! Le guide impose un rythme régulier et comme nous sommes à plus de 3 000 m, j’avoue en avoir un peu bavé.
Une fois arrivés, il est temps d’enlever tout notre équipement, et d’aller boire un verre bien mérité ! En attendant le télécabine du retour, nous profitons de la terrasse pour avoir un beau panorama sur la face italienne du Mont-Blanc (qui tout chauvinisme gardé est quand même moins belle que la face française).

Le Mont-Blanc depuis la pointe Helbronner

Le Mont-Blanc depuis la pointe Helbronner

Apres une bonne heure d’attente, nous pouvons regagner l’Aiguille du Midi et profiter du panorama via le télécabine.

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Un rapide passage pour admirer le point de vue vers la vallée, et nous prenons le téléphérique pour redescendre.

La vallée de Chamonix vu de l'Aiguille du midi

La vallée de Chamonix vue de l’Aiguille du Midi

Il est 14h30, nous sommes un peu fatigués et avons un peu faim, mais vraiment satisfait de cette belle ballade. Nous en avons pris plein et les yeux. C’est vraiment cool la haute montagne !
Prochain objectif, faire un 4000 ! Le Mont-Blanc du Tacul (4 248 m) peut-être ?

Merci à Jeff à qui j’ai piqué quelques photos.
Pour tous renseignements, le mieux est d’aller à la compagnie des guides de Chamonix qui se trouve place de l’église, ou sinon sur http://www.chamonix-guides.com/

Honfleur et Jumièges

Pour terminer notre escapade normande, nous avons programmé notre déjeuner à Honfleur.

Le port d'Honfleur

Le port d’Honfleur

Apres avoir déambulé dans ses ruelles, passant d’une galerie d’art à une bijouterie, nous sommes pourtant reparti les mains vides. Côté bijoux, nous avions déjà trouvé ici la bague de fiançailles de Marie en 2009, difficile de faire mieux. Côté déco, les bustes de chiens ne vont pas vraiment dans notre intérieur, et les tableaux sont encore hors budget !

Galerie d'art à Honfleur

Galerie d’art à Honfleur

Comme plusieurs guides le conseillaient, nous avons évité les restaurants sur le port et porté notre choix sur « Au bouillon normand » qui se trouve  au début de la ville. Sa cuisine faite maison s’est montré à la hauteur de nos attentes. Son menu à 22€ offre un excellent rapport qualité/prix.

Au bouillon normand
http://www.aubouillonnormand.fr/
7 rue de la ville, 14600 Honfeur

Sur le chemin du retour, nous nous sommes arrêtés à l’Abbaye de Jumièges.

Abbaye de Jumièges

Abbaye de Jumièges

Nous avons attendu un peu afin de bénéficier d’une visite gratuite. Le guide, un personnage passionné, nous a raconté beaucoup trop d’anecdotes pour que l’on se souvienne de toutes. Cette Abbaye du 7eme siècle possède 2 tours blanches de 50m de haut. Elle a survécu au temps et à un partiel démontage au 19ème siècle où elle a servi de carrière de pierre.
Le site internet vous donnera plus d’informations : http://www.abbayedejumieges.fr/

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Ses pierres blanches et son architecture nous ont transportés quelques instants en plein Gondor dans la cité de Minas Tirith

Jumièges ou Minas Tirith ?

Jumièges ou Minas Tirith ?

L’orage a fini par calmer nos ardeurs historiques et nous a poussés à rentrer sur Paris. Ce ne fut pas sans peine : avec Kael nous avons montré aux filles nos talents de mécanos pour rattacher le fond plat de la voiture qui voulait rester en normandie.

Cidrerie à Cambremer

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Sur le chemin du retour, nous nous sommes arrêtés à la cidrerie artisanale Pierre Huet située dans la ville de Cambremer, en plein pays d’Auge sur la route du cidre.
J’aime particulièrement visiter les endroits où l’on transforme des fruits ou céréales en alcools/boissons. Je trouve cet artisanat fascinant ! Après les domaines viticoles bordelais ou bourguignons, après les brasseries belges ou irlandaises, après la rhumerie réunionnaise, c’est ma première fois dans une cidrerie !

Le procédé de fabrication du Cidre se déroule en plusieurs étapes :
– la récolte des pommes parmi 3 variétés (douces, amères ou acides)
– le pressage des fruits
– la fermentation du jus (différente pour les cidres doux, demi-sec et brut)
Pour le Calvados, on rajoute les étapes :
– la distillation des cidres
– le vieillissement en fûts

Le vieillissement en fûts de chêne

Le vieillissement en fûts de chêne

Des visites de la cidrerie Pierre Huet sont proposées. Vous pourrez donc aller au domaine et obtenir tous les détails nécessaires à l’élaboration du Cidre et du Calvados. La dégustation en fin de visite vous permettra d’apprécier jus de pommes, Cidre, Pommeau ou Calvados.
Marie a beaucoup apprécié le goût sucré du Pommeau (un apéritif à base de Calvados et de jus de pomme qui se bois très frais), mais beaucoup moins le Calvados qu’elle trouve trop fort. Personnellement, le hors d’age me plaisait beaucoup, mais le prix m’a quelque peu arrêté.
Nous repartirons avec du Cidre, du Poiré et du Pommeau.

Le Calvados à différentes étapes de vieillissement

Le Calvados à différentes étapes de vieillissement

Le jour où nous étions à Cambremer se déroulait le festival des AOC, une bonne excuse pour acheter de bons produits régionaux à déguster le soir. La météo n’étant pas vraiment clémente ce jour là, nous n’avons pas pu profiter longtemps de cette charmante petite ville.

J’ai découvert cette cidrerie grâce au blog de Charlotte et Nicolas que je conseille vivement :
http://www.carnets-voyage-photos.fr/
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l semblerait que le restaurant « Au p’tit Normand » vaut particulièrement de détour, à tester une prochaine fois.

Cidrerie Pierre Huet
http://www.calvados-huet.com/
5 Avenue des Tilleuls – 14340 Cambremer
Tél : 02 31 63 01 09

Cimetière américain de Colleville-sur-mer

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Notre périple normand se poursuit cette fois-ci dans le Calvados à Colleville-sur-mer. J’avais particulièrement envie de visiter le cimetière américain, lieu de recueillement situé sur l’un des sites du débarquement allié du 6 Juin 1944, tout près d’Omaha Beach.

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Plus de 9000 tombes sont présentes sur près de 70 hectares. Le cimetière a été achevé en 1956 après le regroupement des soldats enterrés sur la plage de Vierville avec ceux des autres fronts.
Après avoir passé quelques temps sur le site, nous n’en sortons pas indemne. Le poids de l’histoire est sur nos épaules, au milieu de cet alignement presque sans fin de stèles de marbre blanc.
C’est fou comment autant d’hommes ont pu aller sacrifier leurs vies en Europe, à des milliers de kilomètres de chez eux, au nom de la Liberté.

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Nous avons ensuite emprunté l’escalier qui permet de descendre sur la plage d’Omaha. Arrivés sur le sable, nous nous rendons compte de ce qu’a du être l’enfer de cette remontée sous le feu allemand. Une table d’orientation permet de bien visualiser l’ampleur du débarquement et des forces déployées ce 6 juin 44.
Avant de partir, nous sommes remontés pour visiter le Visitor Center, qui avec ses expositions, films et photos, permet de bien comprendre le gigantisme de l’opération Overlord et son déroulement. A ne pas louper.

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Si vous voulez aller plus loin et bien comprendre le D-day et ses enjeux, je conseille fortement le site http://www.dday-overlord.com . Extrêmement complet, vous y trouverez des cartes, la chronologie, des témoignages etc.

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Si vous vous intéressez à cette période de l’histoire, le cimetière américain et son Mémorial sont des lieux incontournables. Vous ne pouvez pas aller voir les plages du débarquement sans y passer.